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kelkemot

20 juin 2008

marre , marre de tout, de faire semblant, d être un autre, marre de ces vies perdues finies en une minute a cause d une balle , marre d avoir peur pour mes proches , peur de ne pus les revoirs .

marre , marre de ceux qui croient détenir la vérités , des gens pétris de certitudes ; marre de ces phrases toutes faites pleines " DE BON SENS " qui jalonnent nos vies , comme par exemple " il faut respecter l ancien " pourquoi ? il faut d abord que celui ci soit respectable , ce n est pas les cheveux blancs qui apportent la sagesse et le respect mais ce que tu est ou ce que tu deviens .

marre , marre que même avec le temps et ce nouveau millénaire la couleur de peau et l origine soit encore un critère de sélection , de fréquentation , d amitié.

marre , marre du communautarismecommunautarisme qui sévit partout, on ne peut plus sortir avec son pote noir si l on est pas noir, plus aimer une étrangère si tu n est pas de chez elle , sans risquer de s exposer au foudres de sa famille .

marre , marre de ces religions qui nous castrent , nous emmenes au désespoir  et a la guerre , marre que l on puisse plus juste avoir la foi .

marre , marre que même l amour ne nous sauve plus , que des gens meurent de faim , brûlent leur vies a l alcool a nos pieds et que l indifférence règne .

marre , marre de ne plus m émerveiller devant un coucher de soleil sans passer pour un attardé, marre de bousculer pour qu on nous remarquent , de faire du bruit pour être entendu, d écraser les autres pour pouvoir avancer.

marre , marre de moi de ne pouvoir parler a ceux que j aime , leurs dire mes douleurs , mes bleus , mon amour , marre de me taire quand il faut parler .

il n y a que vous dont je n ai assez , de toi mon fils qui illumine ma vie , toi ma fille , mon sang , qui me nourri et fait battre mon coeur , et toi , toi ma femme ma béquille mon amour,  ma force , ma vie , celle sans qui je ne suis .

je vous aime 

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27 mai 2008

ECLAIR

le voile du temps passe sur le visage des gens que l on aime, père, mère, amis les rides apparaissent pour les punir de leur jeunesse, et a les regardés se faner on en oublie les nôtres de rides .

on oublie nos vies , et un matin a la lueur blafarde d un néon de salle de bains ,quelqu un d autre vous regarde dans le miroir, et ce quelqu un d autre nous livre sont visage creusé par la vie , ses traits fatigués de leur course.

alors on se pose , on se demande ou est l enfant qui partageait nos instant matinaux d'avant la glace le visage vierge de griffe du temps , qui nous sommait  d aller de l avant .

nous y avons été et en somme revenus de ces ailleurs que l on nous disait meilleurs , de ces expériences faites pour nous apprendre nos limites physiques, intellectuelles, sexuelles, certains y sont rester dans ces faux paradis de liberté .

mais toujours , toujours quand on en revient , quand le temps après avoir fait son office , après nous avoir dominé ,on s attarde sur l essentiel , sur ces perles de nous qui ont grandis, qui nous regardent avec leurs yeux d adolescent ou d adultes , leurs yeux d enfants n existant plus que dans les nôtres, on garde en nous cette douleur qui nous rappelle qu ils ne viendront plus nous demander d histoire avant de dormir , plus pleurer aux creux de nos cous quand ils se seront fait mal .

il faut vivre avec cela , avancer pour eux pour nous , car c est nos vies cet éclair qui nous sort de l obscurité  , cet éclair est le notre et avant qu il ne disparaisse, il faut regarder autour de soi et être , pour ne pas dire un jour j aurais du être, faire pour ne pas dire un jour j aurais du faire , faire et être même mal peu importe , c est ce qui fait nos forces , se tromper tomber  se relever et repartir .

regarder nos enfants grandir, en silence sans les brusquer profiter de ces miroirs de nous avant que la neige ne couvre nos tètes , vivre pour soi et nos êtres chers

23 mai 2008

CHALEUR

mes mains parcourent tes creux et tes bosses dans le noir , je sent ta peau tendue , tes seins arrogants pointés vers ma paume qui se délecte.

tes dessous vibrent de plaisir, tu te raidis , demande dans le langage du corps , que j aille plus loin désirs muet que nous comprenons .

je fais sauté les verrous de satin et de dentelle , doucement , profitant de leurs odeurs , de celle de ton corps chaud , le mien glisse sur le tien jusqu a ton jardin intime, douce moiteur qui me fera toujours chavirer.

je m imprègne de toi, ma bouche te goutte puis te mange , tes reins se cambrent , tu te colle a mes lèvres, ton souffle s accélère au rythme du mien , un instant je suis perdu comme ennivré plein de toi .

il y a dans cette demi obscurités le bruit soyeux de nos deux peaux , ta main me guide au creux de toi , la ou il y a encore un instant j avais plonger ma bouche .

tes jambes m agrippent , me collent a ton entrejambe , puis me relâchent , m agrippent me relâchent    a  la cadence de nos respirations .

tes cheveux me renvoient leurs odeurs mélange de plaisir étouffé et de sueur langoureuse,.

nous nous découvrons du bout des doigts , tu me goutte a ton tour et je me tend contre ta bouche .

tes mains caressent mes fesses , caresse ultime qui me donne des vertiges de plaisir , je replonge en toi dans ta chambre des plaisirs , ton souffle qui s accélère fini de m exciter, les mots jaillissent crus , grossier, comme pour étayer nos positions , tes cris accompagnent mes reins dans leur saccade érotique et l explosion de plaisir commun se fait ! ton bassin tire mon bas ventre je jouis de toi et toi de moi  tes seins caressent mon torse , nos deux corps frémissent encore de désir, je viens de faire l amour deux fois , la première entre tes hanches , la seconde entre tes bras .

22 avril 2008

RENCONTRE

JOUR DE PLUIE JE SUIS DANS UN CIMETIERRE  , J AI 18 ANS UNE COPINE  VIENS DE DECEDER SOIT DISANT EN GLISSANT DE SA BAIGNOIRE , OU BIEN DANS SA BAIGNOIRE , ENFIN C EST-CE QUE J AI CRU COMPRENDRE , QUAND SA MERE ME L A SANGLOTER AU TELEPHONE .

ALORS ME VOILA PLUS PAR COMPASSION  ET POLITESSE QU AUTRE CHOSE, VU QUE JE NE L A CONNAISSAI PAS BIEN .

JE ME CONCENTRAI POUR AVOIR L AIR TRISTE , SCRUTANT L ASSEMBLEE JE RECONNU  UNE AMIE DE L AMIE PRESQUE ENTERREE  SUR LAQUELLE J AVAIS JETER MON DEVOLU QUELQUE TEMPS AUPARAVANT A LA PATINOIRE , LIEU DE DRAGUE PAR EXCELLENCE A L EPOQUE ,ELLE ETAIS ACCOMPAGNEE D UNE BRUNETTE TYPE ORIENTALE, CREOLE AUX OREILLES , CHEVEUX LONGS COULANT SUR SES EPAULES, YEUX NOIRS INCENDIAIRES QUI VOUS TRANSPERCENT LE CŒUR ET L AME .

LE SAMEDI SOIR SUIVANT MON POTE ACHETE DES CLOPES DANS UN TABAC QUELCONQUE PRES DE LA DISCOTHEQUE OU J AI RENDEZ VOUS AVEC LA BRUNETTE EN QUESTION, JE SUIS SUR MON 31 ELLE ME HANTE DEPUIS 1 SEMAINE ET MON POTE ME GONFLE AVEC SES CLOPES , JE TREPIGNE ,ENCORE 2 HEURES DEVANT NOUS  AVANT D ALLER ESSAYER DE GUINCHER , ET DE CONCLURE , VOIR PLUS SI AFFINITEES.

MES HORMONES SONT AU GARDE A VOUS , MON POTE FAIT TOUJOURS SA PUTAIN DE QUEUE POUR SES CLOPES , QU EST-CE QU IL FUME CE CON , .

LIBERATION !!!! 22H30 LA DISCOTHEQUE OUVRE , JE ME JETTE DEDANS , MES YEUX BALAIENT TOUTES LES PIECES , ELLE EST OU ? MON POTE A MIS SES JAMBES EN ROUTES  ET SE TREMOUSSENT SUR LA PISTE  AU GRE DE LA MUSIQUE , MOI AUSSI  , MACHINALEMENT, MES JAMBES FONT CE QU ELLES VEULENT, JE SUIS TROP OCCUPER A LA CHERCHER.

MON REGARD S ARRETE AINSI QUE LE TEMPS , LA MUSIQUE , MES JAMBES ,LES DANSEURS SUR LA PISTE , LA PENDULE FAIT UN BREAK.

ELLE EST LA DEVANT MOI AGITANT SES FORMES , JE NE VOIT PLUS QU ELLE , SES SEINS S AGITANT SOUS SON TEE SHIRT, CE REGARD DE BRAISE TOUJOURS NOIR EBENE , ELLE AUSSI ME VOI ET FAIT COMME SI DE RIEN .

LA PENDULE REPART ,LA MUSIQUE REPREND , LES DANSEURS REDANSENT,LA SOIREE AVANCE J AI DU LUI DIRE 2 OU 3 MOTS EN TOUT ET POUT TOUT , ANESTHESIER DE LA MACHOIRE QUE J ETAIS , PUIS ARRIVENT LES SLOWS , VIEILLES TRADITIONS QUI N A PLUS LIEU D ETRE TELLEMENT LES DANSES ACTUELLE PERMETTENT LES CONTACTS ET LES FROLEMENTS DE SENTIR LA DOUCE MOITEUR DE L AUTRE .

EN TOUT CAS MOI , J ATTENDAIS CE MOMENT COMME ON ATTEND LE SOLEIL APRES UNE FORTE PLUIE, TOUT TREMBLANT DE L INTERIEUR JE LUI BARAGOUINE UNE INVITATION QUI A MON GRAND ETONNEMENT EST ACCEPTEE.

JE ME COLLE CONTRE ELLE , HUME SON ODEUR , SON PARFUM FLOTTE ENCORE AUJOURD HUI QUELQUE PART DANS MA TETE , JE SENS SES SEINS CONTRE MA POITRINE , SES DOUCES MAINS SUR MES EPAULES , JE N ENTEND PAS LA MUSIQUE , JE LUI PARLE ,LES MOTS VIENNENT COMME ILS PEUVENT .

JE LUI DEBLATERE DES CONNERIES AUQUELLES ELLE REPOND PAR PETITE TOUCHE , DOUCEMENT MES LEVRES DEMANDENT LES SIENNES, ET LES SIENNES  ACCEPTENT , MON CŒUR S EMBALLE , LE SIEN AUSSI JE LE SENS .

LA NUIT PASSE A UNE VITESSE FULGURANTE , JE LA RACCOMPAGNE ENCORE ENNIVRER DE SES ODEURS , NOUS NOUS PROMETTONS DE NOUS REVOIR ET NOUS NOUS SOMMES REVUS , ELLE EST DEVENU MAFEMME

9 avril 2008

GRAND PERE

je frôlais mes 5 ans , ma main caler dans l énorme battoir de grand père , je me laissais traîné au gré de ses pérégrinations , ses promenades de bars en bars .

"tu viens " m avait t il dit " on va faire un tour " , cela allais de soit que je venais, mémé pas eu a répondre , son  énorme main tendue vers moi n attendait que la chaleur de ma menotte a moi, ses doigts se refermaient ensuite doucement , délicatement, impressionnante délicatesse , au regard de sa stature, de sa carrure , de son physique de son déménageur.

déménageur de machine a coudre lourdes comme un cheval mort, qui lui ont grignoter le dos au temps de sa superbe .

pour moi il l était encore superbe , 1m95 de muscle , visage buriné par la vie , mais beau , pas d une beauté comme on l entend , d une beauté triste, visage mangé par l alcool, avec ses yeux bleu qui brillaient , avec ses rides racontant chacune une histoire, histoire de sa vie , vie dure et austère, comme elles l étaient  a l époque.

il n avait pour seul refuge que le dimanche et sa pléthore de bistrot ouvert dans lesquels il allais dégueuler sa colère , sa peine et ses tripes .

mais quand j étais la ses tripes se tenaient a carreau et l alcool coulait moins a flot dans sa gorge, cela étais sûrement du a l impression que je lui donnais celle d être heureux avec lui, il étais fier de ma ressemblance avec lui ,son 1er petit fils vous pensez!

alors doucement nous rentrions dans ces lieux de vies ou il s épanchais , la je m installais sur un tabouret haut comme le mont blanc sirotant une boisson d enfant et regardant , écoutant mon grand père faire mon éloge , racontant sa vie , sa semaine , et ces "putains de machines a coudre",ces "putains" de reins endoloris,cette "putain" de toux qui le fait se réveiller en pleine nuit , cette" putain "de cigarette qui lui vole un morceau de vie a chaque bouffée,moi a coté perché ne comprenant pas tout, mais dévorant mon grand père des yeux, et l aimant .

soudain sans savoir quelle mouche le piquais , il se levais , moi je me lançai dans le vide du haut de mon tabouret, rattrapé par ses 2 énormes mains , puis nous sortions de ce bar enfumé pour nous plonger dans l air pur .

les mètres s enchaînaient les uns derrières les autres, autre bar , autre tabouret et autre conversation , parfois il me demandais " t as faim" bien sur que j avais faim, la un sorcier de la gastronomie faisait sortir de derrière son zinc les plus fabuleux sandwichs du monde , peut importe le bar ou nous étions , le petit pain rond dans lesquels était enfourné  viandes et l  oignons frit , semblait tout droit sorti a la seconde même du four du boulanger; les odeurs de vin blanc  ail et épices m envoûtaient , je dégustait ce caviar en regardant mon grand père me regarder , lui qui n avait pas d appétit se délectait de me voir manger.

ainsi passait nos jours que nous avions en commun, sans rien nous dire ou très peu, nous comprenions notre essentiel , celui d être ensemble , la tous les 2 de profiter des petits moments de vies qu il nous était donné de partager, de se sentir fort l un près de l autre et vivant.

fin de journée , je suis coucher car demain j ai école ,j ai 10 ans je suis   chez moi avec mes parents, le téléphone hurle , ma mère décroche puis pleure , moi je ferme les yeux , fais semblant de dormir pour be pas avoir a la voir souffrir , j ai compris , mon grand père viens de quitter ce monde , la dernière clope viens de lui prendre le dernier morceau de vie qui était en lui, je ferme les yeux encore plus fort , j entend son âme monter au ciel , je sais , illusions d enfants , mais je préfère croire cela , croire que son âme est venu me voir avant de partir , me caresser une dernière fois , me dire qu elle m aimait , moi aussi grand père  MOI AUSSI .

il laissa de la tristesse plein la maison , un trou vide et mon regret de n avoir pas put partager plus avec lui .

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17 mars 2008

smack!!!!!!

Une cage d escalier mal eclairée, mon coeur qui bat la chamade, mon slip gonflé d orgeuil , elle la devant moi dans la pénombre, avec ses yeux qui me devorent, aucun geste de fait , aucun son ,juste nos regards  qui s entrelacent.

Elle est ma premiere conquete , moi a peine 16 ans illuminé par ses rondeurs , sa bouche , son cul .

Incapable de bouger ne serait ce lui prendre la main , ou déposer un baiser au creux de son cou,

elle dans l attente d un geste de ma part , bien que plus agée ( 19 ans hoo la vieille )son stress se sent a fleur de peau.

Dehors  le vent s engoufre dans le hall et monte vers nous en sifflant , il est le seul a partager ce moment avec nous , j ai froid , elle aussi surement, et d un coup elle ose , sa main vient me caresser la joue, son odeur m étreint , puis lentement son jolie visage vient remplir mes yeux , ses levres se posées sur les miennes , et le sentiment de flotter , la douceur de ces levres auquelles je goute me fait chavirer.

Mon corps se raidit , contre moi toutes ces formes qui font une femme, je n en profite pas ou peu trop occuper a fermer les yeux et sentir ressentir gouter encore et encore , remplir ma tete de son gout  et me perdre dans les ruelles de sa peau.

Une porte s ouvre , celle de la cage d escalier , ma descente du paradis est fulgurante , elle me dit " je te laisse a demain"  et grimpe la haut dans les nuages ou elle habite , les anges   ne peuvent qu habiter la

Moi tout cotonneux tout evaporeux , je me laisse couler vers la sortie , le froid de l hiver m assailli mais

je n ai pas froid , j ai meme chaud, le bruit de la rue me laisse indifferent et mes jambes se mettent en action , elles bougent de plus en plus vite , elles veulent rattraper le rythme de mon coeur, ma course me mene droit chez moi je reste  comme un enfant auquel l on vient de donner le jouet de ses reves

Je l ai peu revu apres ce jour la , peut etre trop jeune pour elle , peut etre pas asser entreprenant, depuis j en ai aimé d autre , mais j ai une tendresse particuliere  pour elle , je ne sais meme plus son prénom,

mais elle a ete et restera ma premiere douceur , mon premier baiser , merci

15 février 2008

LUI

sacrée petit bonhomme c est souvent par ces mots que les gens le décrivais,mais il était pas si petit que cela , il était même très grand

sauf que ça ne se voyais pas , c était dedans .

j ai passer 6 ans de vie commune avec lui, je dis de vie commune car nous étions comme un couple , d engueulades en considérations , de faisage de gueule ,

en éclat de rire , ça il y en a eu des éclats de rire , des trucs de gosse en primaires, mais ça nous éclataient.

j ai appris de lui , pas mal , plus que je ne le croyais et ces 6 années malgré le travail arrassant des métiers du bâtiment, ont été pleines de moments fabuleux ,

de rires , de conneries dites et faites , comme la fois ou amoindri par une chaleur étouffante d été et un repas un peu lourd ,et que  l envie de travailler n était pas notre première préoccupation, penché au balcon d un appartement bourgeois , 2 grands cons de respectivement 29 et 31 ans lâchaient des bombes a eau sur les passants en costume; je sais c est pas drôle mais nous ça nous a bien fait rigolé.

au bout de ces 6 années nos routes se séparèrent, nos routes professionnelles j entend , il a quitté l artisan ou nous travaillions , récession lui a t on dit et il est parti ailleurs .

je me suis retrouver seul dans le silence des chantiers , plus de rires ou peu , et la dureté du travail pris le pas sur le plaisir.

et puis mon pote s est mis a faner , cette merde qu est le cancer l avais atteint , il ne partageais pas sa douleur  ou alors seulement avec sa femme , sa béquille , son soutien , sa force m avait il dit .

et alors que la vie battais de l aile en  lui , elle grandissait dans ces 2 minots , petit garçon et petite fille , continuité de lui aux yeux brillants  et pour lesquels il  se taisait , il étouffait sa douleur physique et morale, pour ne pas que eux aient mal .

puis ce fut l hôpital, maison, hôpital, traitement, chute de cheveux, regard des autres, apitoiement , amour et hôpital.

moi , moi pauvre con incapable d aller le voir , trop mal, moi trop mal !!! moi qui allait bien , moi connard sans couilles , incapable de surmonter ma peur de le voir amoindri, mal, mourir a petit feu,

alors c est lui qui est venu un soir , un soir d après docteur qui lui avait dit que c était fini, qu il n y avait plus d espoir .

lui il est venu me disant que ça allait mieux , que le toubib lui avait indiqué sa rémission, alors il a bu un coup, et fumé une petite clope , pétrit de bonne parole moi je lui disais qu il fallait qu il arrête de boire et fumer qu il n avait pas de volonté, moraliste que j étais c était sa dernière clope son dernier verre sa dernière ivresse.

sa femme ma dit que ce soir la , il cassa tout , hurla, sa douleur interne devint sa fureur externe .

il est rentré a l hosto et j ai encore attendu disant que j irais que j avais plein de trucs a faire, excuses pour ne pas faire face .

mon téléphone sonna , c était lui a l autre  bout " Paul tu peut venir me voir samedi " , j avais envie de chialer c est lui qui me demandait d aller le voir tellement je n avais pas le courage de le faire .

j avançais dans ces couloirs sombre d hôpital , le coeur battant a mes oreilles , la honte au front de ne pas être venu avant , la chambre , sa famille présente, la près de lui sa femme a sa place et forte, et lui allongé

presque épanoui, souriant , plus accroché a cette machine qui le faisait respirer.

les sujets de conversation furent futiles , je n écoutais pas , je parlais par automatisme pour combler les vides , il me serra la main fort et ferme , je promis de revenir et ma douleur se transforma en larme dehors dans le froid mes pensées se bousculaient je pensais il va bientôt partir , et la seconde d après non il va s en sortir , j étais ivre de pensées et de tristesse.

il s est éteint une semaine après laissant une femme , 2 petits bouts ,  une famille  malheureuse , des gens qui l aimaient et en moi une trace  salut mon pote .

12 décembre 2007

ELLE AUSSI!!!!

-"dis papa comment tu l a rencontrer maman"

-"je sais plus ça fait longtemps"

-"tu te souvient plus alors ?"

-" si ! si ! mais seulement d odeurs , de goûts , de sensations furtives , de 1ère rencontres ."

-" vas y ! raconte les odeurs les goûts tout ça "

-" y a rien a dire ! sa se garde au fond de soi ça, c est inracontable , c est comme un trésor enfoui dans le jardin  que l on ressort quand on a besoin de se recrediter de l amour , des émotions , de l essence pour avancé."

-tu te souviens plus hein  papa c est ça ?"

-"si je me souviens de ma main dans ses cheveux , de mes lèvres sur sa joue ,de l odeur de sa peau , de sa douceur de pèche .Je me souviens de rencontres furtives , passionnées, de rendez vous manqués remis a plus tard , je me souviens de musique flottant autour d elle , de ses bras autour de mon cou , de moment pris comme morceau de bonheur, de caresses poussées , de désirs réciproque, d appartement froid sans chauffage mais brûlant de passion, de regard échangés , je me souviens d engueulade a n en plus finir , je me souviens de dentelles glissant sur sa peau , de son corps nu devant moi pour la première fois , tu vois je me souviens "

-"oui mais ! tu dis ça mais alors papa c est du passé , tu l aime plus maman maintenant "

-"mais si je l aime !!!!"

-" oui , oui , d accord mais tu sais plus pourquoi , tu l aime comme ça , par paresse pour pas avoir a en aimer une autre "

-"n importe quoi "

-"alors vas y dis pourquoi tu l aime"

-" tu me saoule !!! arrête de parler en plus tu dis des bêtises .Pourquoi je l aime ? Je l aime pour sa douceur; ses fureurs , parcequ elle est une mère et une amante,pour ses petits regards en coin , pour son rire explosif qui m agace , pour les 2 enfants qu elle ma donner, pour  ses yeux de reproche et de compassion , pour sa petite fossette au creux de ses reins , pour ses erreurs et pour ses réussites,pour sa façon d être volontaire pour sa façon de m aimer et de vous aimer vous "

-"je comprend rien papa! c est des trucs de grand , tu l aime pour des trucs bien et pas bien , explique avec des mots a moi !!!"

-"tu vois ma chérie , je l aime le plus fort du monde, grand comme ça , je l aime comme les petites pépites de chocolat sur un beignet, comme le nutella  qui dégouline de la crêpe chaude que tu mange parfois , il faut la prendre avec des trucs bien et des trucs pas bien , parce que quand on aime quelqu un on l aime comme elle vient c est ça je crois de vraiment....."

-"sa va j ai compris , moi j aime bien quand tu l aime , ça nous repose la tête a moi et a  mon frère,on peut regarder la télé tranquille sans monter le son ,mais maintenant j ai compris vos disputes, c est des disputes d amour c est ça ?

-" oui c est ça , aller va te laver les dents et au dodo demain tu as ecole .

-"

11 décembre 2007

ELLE

Bien des fois je me suis reposer au creux de son cou, bien des fois elle a sécher mes larmes , bien des fois elle a pleurer pour moi, je ne l ai souvent pas compris , elle non plus souvent ne me comprend pas , mais la n est pas l important , elle est moi et je suis elle .

J ai 6 ans , 6h30 du matin , l odeur de lait qui chauffe fini de me réveiller, dans le tout petit appartement ou nous vivons , elle est déjà debout  depuis 1 heure, ou 2 peut être et remue la maison dans tous les sens , les tapis volent , la poussière déchante , elle entreprend le ménage qu elle n aura pas le temps de faire ce soir épuisée de l avoir fait toutes la journée chez les autres .

Je me lève la tète fripée par le sommeil , elle me saisi a bras le corps et le temps de cligner des yeux , me voila laver , habiller,sentant l eau de cologne ,prêt a prendre mon petit déjeuner devant mon bol de lait fumant , et elle debout coincée entre l évier et la cuisinière avalant son café au lait , tout en me préparant mes tartines .

Et pof!!!! comme par magie me voici dans la rue marchant près d elle ma main dans la sienne , ou trottinant plutôt!! car son pas est rapide, ses ménages ne peuvent attendre !!!!!

Elle me lâche au pied de l école , nos 2 coeurs se déchirent , elle , elle part a ses besognes quotidiennes, et moi elle me livre a ce brouhaha d écolier auquel je participe 5 minutes après .

Mes journées sont longues , mais les siennes doivent l être encore plus , de salle de bain en cuisine ,d aspirateur a passer, en chiottes a laver , elle s échine a gagner sa pitance quotidienne .

A 16H30 , je rentre chez moi a l aide d une voisine quelconque ,assermenter par elle pour  me ramener chez moi après l école .Elle , elle rentre tard le visage tuméfié de fatigue , les reins endoloris , les mains crevassées de ruisseau d eau de javel , avec juste dans les yeux ce qu il faut pour ne pas que je m inquiète pour elle.

Les casseroles fusent , les poêles grésillent , nous mangeons et doucement dans la chaleur du soir je m endors.

Voila, pour certain ces journées paraîtront dénuées d intérêt , de dialogues , d amour , mais c était les miennes , et de l amour il y en avait , dans ses yeux ,dans chacun des ses gestes ,  méme si j étais trop petit pour les devinées . Ces reins brises, ces mains gercées , ce dos douloureux, ces yeux cernées ,sont des douleurs d amour, des douleurs offertes pour que nous vivions au mieux, en échange je n ai pas l impression de lui avoir donner autant , mais maintenant que je suis père , je pense que nous ne donnons rien étant gamin c est nos parents qui prennent , ils prennent leurs petits moment de bonheur sans que nous nous en rendions compte , j espère qu elle en pris beaucoup .

Je t aime maman   

22 novembre 2007

petit texte sur l avancée inexorable de l age



A l approche de la quarantaine on m avait dit que le 1 er bilan
se met en place , que tes pensées se tournent d elles mêmes
vers le passée , que tu a beau lutter tu finis toujours par regar
der en arrière. C est vrai!!!
Au début il y a cette impression de gâchis de ne pas avoir tout
vécu, d avoir laisser des affaires de coeur, d amitié , d argent,
en éternel suspens On se souvient de s être dit " on verra plus tard" et on a rien
vu, le temps court plus vite que nous .
Cette impression de nostalgie qui vous étreint , que vous avez beau secouer , reste la ancrée en vous et surgit sans cesse .
Vos amis, amies, ceux que l on a eus , ceux que l on a pas eus ,
même nos ennemies " nos tendres ennemies ", ceux que l on
aimaient détester , qui nous faisaient nous sentir vivant .
Bien sur ! sur l instant l analyse de tout ne se fait pas,
la fougue , la jeunesse, et la violence ,prennent le pas , mais après ?
vous savez cet après?
Comme ce moment ou une fois l orage terminer les odeurs sortent
de terre , le silence règne , la nature reprend son souffle et recommence a vivre tout doucement mais de plus belle .
Hé bien la quarantaine est pareille , l orage de ces 40 dernières années
passe, puis doucement nos enfants grandissent , notre femme devient plus femme , mélange de mère et d amante.
Une joie vous étreint, et vous voyez votre vie   autrement .
La nostalgie est toujours la tapi en nous , tous ces souvenirs fort, triste ,
joyeux, tout ce qui nous a construit, mais ils se font plus discrets et ne
nous empêche plus d avancer.
On les gardent en nous avec plaisir on s y réfugie même de temps en temps et d aucun s y ressourcent

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kelkemot
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